Durant cette période de confinement, 13 Habitat reste au contact de tous ses locataires, particulièrement les plus fragiles. Après avoir appelé les personnes âgées de plus de 70 ans avec l’association Soliha, les équipes du Cadre de vie téléphonent aux familles monoparentales. Explications avec Natacha Sanchez et Laetitia Puchades.
« La question du loyer revient souvent »
Parmi les problèmes rencontrés par les familles monoparentales, « la question du loyer revient souvent, explique Laetitia Puchadès. Cette préoccupation, qui ne touche pas que les familles monoparentales, est prise en compte par nos équipes qui réorientent ainsi les familles vers le paiement par carte bancaire et le virement automatique, et sont aidées pour l’ouverture des espaces locataires sur le site internet (où le locataire peut payer par CB). Plus d’informations sur le paiement des loyers
La presse en parle
La Provence - Edition du mercredi 13 mai 2020
1. Pourquoi ce nouveau dispositif ?
Natacha SANCHEZ : Une grande partie des agents du Cadre de vie participent à ce dispositif, en prenant contact avec les 6 900 familles monoparentales recensées sur l’ensemble de notre parc. Par le biais d’entretiens téléphoniques, l’objectif est d’apporter aide et conseils à ces familles, afin de prévenir l’aggravation de situations complexes due au confinement.
2. Comment se déroulent ces appels téléphoniques ?
Laetitia PUCHADES : Le téléopérateur rappelle d’abord les gestes barrières à pratiquer et le numéro de téléphone de notre centre relation client; puis il aborde les problématiques qui peuvent être rencontrées par la famille : le suivi scolaire, l’accès au numérique; l’obligation de faire respecter les règles du confinement; la gestion du quotidien : situation financière difficile en l’absence de cantine, inquiétude par rapport à l’évolution de la crise sanitaire; l’ambiance et les éventuelles tensions à la maison.
3. Concrètement, de quelle façon nous aidons ces familles monoparentales ?
Laetitia PUCHADES : Nous réorientons les familles vers des partenaires locaux. Il s’agit essentiellement des centres sociaux et associations de quartier qui proposent des ateliers, du soutien scolaire par téléphone, de l’entraide entre voisins, des colis alimentaires, etc. Si la situation est plus complexe, nous interpellons directement les acteurs sociaux les plus à même d’intervenir.
4. Combien de locataires ont été ainsi aidés pour l’instant ? Et quelles sont leurs réactions ?
Natacha SANCHEZ : Depuis la mise en place du dispositif, près de 2000 familles ont été contactées. L’accueil des locataires est unanimement chaleureux ! Même si pour la plupart d’entre eux aucune problématique n’est véritablement relevée, le fait de se montrer soucieux de leur situation et qu’ils puissent bénéficier d’un moment d’échange et d’écoute est réconfortant. Pour cette mission, le Cadre de vie travaille avec 27 associations partenaires vers lesquelles il renvoie les familles monoparentales en attente d’accompagnement.