Une forêt plantée au cœur de la cité La Marie

Une forêt plantée au cœur de la cité La Marie

181 arbres ont été plantés à la cité La Marie, dans le 13e arrondissement de Marseille. Chênes verts, acacias, amandiers, arbres de Judée et tilleuls sont encore jeunes mais ils font déjà 2 mètres de haut. En grandissant, ils vont donner naissance à une belle forêt.

Les arbres ont été plantés le long de la rue intérieure de la cité qui dessert les écoles toutes proches. Ce poumon vert va embellir et oxygéner la cité, et ainsi améliorer le confort de vie des 1200 locataires de La Marie.

Ce sont les enfants du quartier qui ont planté cette forêt : en tout, 240 élèves des écoles de La Croix-Rouge Village, La Croix-Rouge Campagne et Les Olives et des collèges Jean Giono et Jacques Prévert, encadrés par leurs enseignants, les animateurs de l’Addap13 (association départementale pour le développement des actions de prévention des Bouches-du-Rhône), et le personnel de l’agence technopôle de 13 Habitat.

Charlie et Eva, toutes deux âgées de 12 ans, sont collégiennes à Jean Giono, en classe de 5e. Tout sourire, elles viennent de mettre en terre un poirier qui fait deux fois leur taille. Elles y ont accroché deux petites pancartes de bois où elles ont inscrit leurs prénoms et leurs messages : « Moins de murs, plus de verdure » et « Moins de déchets, plus de forêts ». « On prend soin de la cité en plantant ces arbres, se félicite Eva. En plus, si on peut donner l’exemple aux autres habitants, pour qu’eux aussi protègent la nature, ce serait génial ».

« Cette forêt autonome s’inspire de ce qui se fait au Japon, explique Olivier Florens, animateur au sein de l’Addap13 et cheville ouvrière de l’opération de La Marie. Les arbres ainsi serrés vont communiquer entre eux et s’entraider pour grandir seuls ».

« C’est une première pour 13 Habitat, explique Lionel Royer-Perreaut, président du bailleur social, et nous pourrions renouveler l’opération. Notre politique de lien social passe par la sensibilisation à l’environnement de nos locataires. Et les enfants, qui bien souvent n’ont comme ligne d’horizon que la cité, sont enthousiastes à l’idée de participer à l’amélioration de leur quartier ».